Eglises membres La Déclaration de Scranton La déclaration de Scranton (Déclaration of Scranton) est une Profession de Foi que les Evêques de l’Eglise Nationale Catholique Polonaise (la PNCC) ont voté à l’unanimité le 28 avril 2008. Elle renforce la Foi Vieille-Catholique, telle que formulée en 1889 dans la Déclaration d’Utrecht. Le rejet du dogme l’Assomption corporelle de la Vierge Marie, ainsi que l’attachement au refus de la prétendue primauté juridictionnelle du Pape, ainsi que de sa prétendue infaillibilité en sont des points importants. Rédigée après le départ de la PNCC de l’Union d’Utrecht, la Déclaration de Scranton prend en revanche clairement position contre l’ordination des femmes, qu'elle rejette, ainsi que l’accès au Mariage pour des couples homosexuels. Sur la base de cette Déclaration est fondée l’Union de Scranton, qui regroupe à ce jour la PNCC, présente aux Etats-Unis, Canada, Pologne, et l’Eglise Catholique du Nord présente en Norvège, Suède, Allemagne, Italie, Hongrie, Angleterre et France
Voici la Déclaration de Scranton votée par les Evêques de l’Eglise Nationale Catholique Polonaise : Nous tenons fermement à ce principe de l’Ancienne Eglise que Vincent de Lérins a exprimé en ces termes : « Id teneamus, quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est ; hoc est etenim vere proprieque catholicum. » (Tenons-nous à ce qui a été cru partout, toujours et par tous, car cela est vraiment et proprement catholique). C’est pourquoi nous persistons dans fa Foi de l’Eglise primitive, telle qu’elle est proclamée dans les dogmes et conciles généraux de l’Eglise indivisée du premier millénaire, dogmes universellement reconnus. Nous repoussons les décrets du Vatican, promulgués le 18 juillet 1870, sur l’infaillibilité et l’épiscopat universel ou omnipotence ecclésiastique du Pape. Ces décrets sont en contradiction flagrante avec les croyances de l’Eglise primitive et le bouleversent l’ancienne constitution ecclésiastique. Cela nous empêche pas de reconnaître le primat historique, titre que plusieurs conciles œœcuméniques et les Pères ont donné à l’Evêque de Rome, lorsqu’ils l’appelaient, avec l’assentiment de l’Eglise entière du premier millénaire : « Primus inter pares » (Le premier entre égaux). Nous rejetons aussi la déclaration de l’Immaculée Conception de Marie, du Pape Pie IX, en 1854, parce que non fondée sur les Saintes Ecritures et la tradition de premiers siècles. En même, nous rejetons le dogme de l’Assomption corporelle de Marie au Ciel promulgué par Pie XII en 1950, comme étant en contradiction avec la Sainte Ecriture. Nous répudions encore toutes les nouveautés introduites plus récemment par l’Eglise Anglicane comme aussi par les Eglises de l’Union d’Utrecht, en tant qu’elles dérogent à la doctrine de l’Eglise primitive : accession de femmes au Presbytérat, accession de femmes à l’Episcopat, bénédiction sacramentelle de couples homosexuels. Considérant que la Sainte Eucharistie est en tout temps, dans l’Eglise catholique, le Centre véritable de l’Office divin, notre devoir est de déclarer que nous tenons avec fidélité et dans son intégralité au dogme catholique ancien du Saint Sacrement de l’Autel, en croyant que nous recevons le Corps et le Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même sous les espèces du pain et du vin. La Célébration eucharistique dans l’Eglise n’est point qu’une répétition continuelle, un renouvellement du Sacrifice expiatoire que le Christ a offert sur la croix une fois pour toutes. Le caractère de sacrifice de la cérémonie réside dans la mémoire qu’elle perpétue et dans la représentation terrestre réelle de ce Sacrifice unique du Christ pour le Salut du genre humain. Sans cesse le Christ offre Son Sacrifice au Ciel, selon l’enseignement de l’Epître aux Hébreux (9,1-12), en comparaissant pour nous devant la Face de Dieu (Hébreux 9,24). Voilà le caractère de l’Eucharistie, touchant le Sacrifice du Christ. Mais elle est en même temps un Repas sacré, dans lequel les Croyants qui reçoivent le Corps et Sang du Christ, sont en mutuelle communion (1 Corinthiens 10,17). Nous espérons qu’en se tenant fermes aux croyances de l’Eglise indivise, les théologiens catholiques réussiront à provoquer une entente sur les divergences nées des schismes. Nous exhortons et encourageons les Prêtres placés sous notre juridiction à enseigner les vérités chrétiennes essentielles par la proclamation de la Parole de Dieu et, par l’instruction des Fidèles, à les transmettre, les enseigner, les répéter, et à être des exemples en paroles et en actes dans les discussions avec défenseurs d’opinions controversées, selon l’enseignement de Jésus-Christ Sauveur à tous. C’est par notre inébranlable attachement à l’Enseignement de Jésus-Christ, par notre rejet des erreurs qu’’y a introduites la spéculation humaine, des abus religieux et des ambitions de la hiérarchie que nous pensons pouvoir combattre le plus efficacement ces maux majeurs de notre temps : l’incrédulité et l’indifférence en matière religieuse.
ü Most. Rev. Robert Nemkovich ü Rt. Rev. Thomas J. Gnat ü Rt. Rev. Thaddeus S. Peplowski ü Rt. Rev. Jan Dawidziuk ü Rt. Rev. Sylvester Bigaj ü Rt. Rev. Anthony Mikovski ü Rt. Rev. Anthony D. Kopka ü Rt. Rev. John E. Mack |