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UN « NOTRE PÈRE » ŒCUMÉNIQUEDepuis le 3 décembre 2017, premier dimanche de l’Avent, le nouveau « Notre Père » se laisse progressivement adopter par les Églises chrétiennes. Pour les non chrétiens, c’est un non-événement. Pour les chrétiens, c’est un changement. Pour les Églises, c’est un pas de plus pour l’œcuménisme.L’origine du « Notre Père » : la prière apprise par Jésus à ses disciplesPour les chrétiens habitués à lire et à écouter la « Parole de Dieu », les disciples de Jésus sont les instigateurs de cette grande prière apprise dès les premières années de catéchèse. « Seigneur, apprends-nous à prier » (Luc 11, 1). Ce fut une question simple, mais combien significative quand on découvre ce qu’elle contient comme « vérité » et « rencontre de Dieu ». Nul n’est besoin de faire un énième commentaire sur cette prière universelle, il suffit de la reprendre chaque jour en la méditant pour comprendre notre dignité de « fils de Dieu » à la manière du Fils par excellence.Une modification du « Notre Père » : Dieu est éternellement bonCe changement intervient dans l’esprit d’une réforme biblique et liturgique, car il s’agissait de rendre à cette prière ce qu’elle contenait comme message dans son verset final. Depuis 17 ans, les conférences épiscopales francophones ont désiré sa mise en œuvre. « Ne nous soumets pas à la tentation » est remplacé par « ne nous laisse pas entrer en tentation » depuis le 3 décembre 2017. Dieu ne soumet plus l’homme au péché, il le libère plutôt de toutes formes de déchéances. L’ancienne formule avait été adoptée depuis 1966 par les Églises luthériennes, réformées de France et l’Église orthodoxe.Une « prière œcuménique » : rassembler l’unique « Famille de Dieu »Progressivement les Églises et les communautés ecclésiales adoptent ce qui est désormais appelé le « nouveau Notre Père ». Aussi, est-il permis d’espérer qu’un renouveau s’opère dans les cœurs en ce monde postmoderne qui attend des chrétiens qu’ils soient « signes » du Royaume. C’est l’occasion de demander que cette reformulation profonde oriente et rassemble l’unique « Famille de Dieu ». Si cette « oraison » devient un autre « symbole œcuménique », alors elle annonce bien la prochaine Semaine de prière pour l’unité des chrétiens qui se déroulera du 18 au 25 janvier 2018.« Que tous soient un afin que le monde croie » (Jean 17,21).Abbé Nérée Z.-------------------------------------------------------------Le Notre PèreA partir de ce jour, notre communauté vieille-catholique de France adopte cette nouvelle version du Notre Père.Parole : Le Notre Père
-------------------------------------------------- Communiqué du Vicaire Épiscopal sur la Christianophobie En raison du silence coupable de nos gouvernements, et médias occidentaux, je ne puis au nom de notre communauté ecclésiale "Vieille-Catholique - Union de Scranton" me taire face au déferlement anti-chrétien en Syrie, au Nigéria, au Pakistan, en Egypte où des centaines d'églises, de commerces, de maisons brûlées ou détruites ; des prêtres, des pasteurs, des chrétiens de base attaqués et tués pour la seule raison qu'ils sont chrétiens. Meurtres, enlèvements, kidnappings, demande de rançons, rapt et viol de filles mariées de force à des non-chrétiens. Aucune dénonciation de l'occident, silence des médias. Ici même en France des églises sont taguées, profanées, des croix de carrefour saccagées, des cimetières chrétiens vandalisés. Les biens pensants ne s'offusquent pas, il n'y a pas d'appel à manifester, pas de déplacement de ministre ; on minimise toujours. Mutisme également du clergé romain catholique : il ne faut pas faire de vague au nom de la déclaration conciliaire de Vatican II "sur les relations de l'Eglise avec les religions non-chrétienne". Ce manque de courage, ce manque d'empathie, cette indifférence envers nos frères chrétiens d'Orient torturés, martyrisés, réduits à être des sous-hommes me choque au plus profond de mes entrailles. J’appelle le clergé et les laïcs de nos Eglises à prier au cours de chaque célébration pour ces témoins de la Foi. Ils sont pour nous des exemples. Sommes-nous capable dans notre monde occidental encore libre de proclamer notre foi en Dieu Père, Fils et Saint-Esprit même si nous devons essuyer des quolibets de la part de nos proches. Peut-être un jour comme nos frères d'Orient si c'est la volonté de Dieu, nous devrons témoigner jusqu'au martyrs. Que Dieu dans sa grande miséricorde ai pitié de nous pour notre manque de foi, lui qui est bon et ami des hommes et que la mère de Dieu soit pour nous "perpétuel secours". Chanoine Alain FRAYSSE |
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